Le marathon de Paris

Je ne cours pas mais j’assiste à de nombreuses courses aux quatre de la France ou plus loin pour accompagner mon mari. Je vous avais présenté ici le marathon de Boston, premier marathon historique. Voici le moment de vous parler du Marathon de Paris, édition 2021 après covid, un autre marathon prestigieux.

Le 44e marathon de Paris 2021 s’est déroulé en automne, dimanche 17 octobre, alors qu’il est habituellement programmé en avril. Il a été reporté à cause du covid, of course.

Nous avons retiré le dossard Porte de Versailles samedi après-midi. Nous avons attendu une petite heure sur le trottoir. Précautions covid obligent, il fallait bien réguler le flux de visiteurs.

Le parcours

Le parcours, quasiment plat, forme une boucle complète et correspond à peu près à la ligne 1 du métro parisien d’ouest en est, de l’Arc de Triomphe au bois de Vincennes. Puis retour vers l’ouest jusqu’au bois de Boulogne.

Les départs étaient échelonnés pour limiter l’engorgement des Champs-Elysées. Départ du sas Elite à 8h50 juste après le lever du soleil, le dernier départ fut sifflé à 11h45.

Le parcours est disponible ici

Courir le marathon

A Paris, ils ne faut pas compter sur l’accueil, mais ça tout le monde le sait. Les coureurs semblent gêner les Parisiens, au mieux ils les distraient. Il faut véritablement venir avec un moral au top !

C’est un peu décevant quand on a connu l’enthousiasme des habitants de Boston et des bénévoles, heureux d’encourager pendant la course et qui n’hésitent pas à féliciter chaque coureur aperçu ensuite dans le métro, dans les rues et au resto.

En tous cas, la ville de Paris et ses avenues, la Seine et les monuments vous offrent un sublime spectacle au fil des 42,195 km. Courir dans les rues désertées et admirer les monuments est un moment inoubliable !

Petit hic, alors que les jambes commencent à faire mal dans la 2e partie du marathon, les coureurs longent les quais de Seine et traversent des tunnels… Certains tunnels semblent trèès longs.

Accompagner

En tant qu’accompagnatrice, je ne vois pas l’ensemble du parcours mais je savoure l’ambiance parmi les familles et amis venus comme moi encourager leur champion.

Aux Champs Elysée, les départs se font en musique et une personne donne de la voix au micro pour encourager les participants.

Après le départ de mon homme, j’ai descendu les Champs-Elysées, en contemplant les vitrines de Dior, La Durée… et je me suis postée place de la Concorde où j’ai attendu tranquillement. En effet, à la Concorde, on pouvait voir les coureurs deux fois (à Bastille aussi).

J’ai passé deux heures à la Concorde, quel régal ! Les arbres qui brunissent, les quais de Seine, la Tour Eiffel… J’ai savouré un café latte sur les hauteurs du jardin des Tuileries à côté du Musée de l’Orangerie.

Le départ sur les Champs-Elysées

Le flot continu des coureurs autour de l’obélisque de la Concorde

La vue sur la Tour Eiffel

Aux Tuileries

Arriver

Les accompagnateurs le savent : pour trouver sa moitié parmi les coureurs et les spectateurs, il faut bien respecter le point de rendez-vous décidé avant la course. Je n’ai donc pas vu l’arrivée de Pierre, j’ai attendu au point de rendez-vous.

L’astuce qui aide à patienter : installer l’appli pour suivre le coureur en temps réel. Cela permet de savoir si la personne a abandonné, s’il faudra attendre plus longtemps que le chrono prévu.

J’ai de la chance, mon homme est toujours à l’heure ! Il a passé la ligne d’arrivée au bout de 2h46 malgré sa blessure, une petite élongation aux ischio-jambiers survenue 15 jours avant le marathon (oui, oui, la même blessure que pour Boston).

A l’arrivée, au lieu de spectateurs, une zone en travaux peu accueillante, quel dommage.

L’arrivée avenue Foch

Après l’effort

Pour se récompenser de cette belle matinée productive, nous avons brunché dans un café parisien près de notre logement, quartier Bastille. Nous étions face au Café des Chats où nous espérions déjeuner mais la file d’attente nous a découragés et ils ne prennent pas les réservations.

Nous étions dans un bistrot parisien typique, le Café de l’Industrie, avec des tables en bois usées et des photos d’acteurs sur les murs. Avis aux gourmands, j’ai eu une brioche maison savoureuse, un plat complet et du carrot cake !

Au Café de l’Industrie

Le t-shirt et la médaille moche du finisher

Vue sur le Café des Chats

Le Quartier Bastille

On a logé dans le quartier de la Bastille dans le XIe arrondissement. C’est un quartier animé aux multiples cafés terrasses. C’est aussi tout près du Bataclan et des anciens locaux de Charlie Hebdo.

J’ai profité de notre court séjour pour apercevoir la très célèbre rue Crémieux dans le XIIe arrondissement, une jolie rue colorée où tant d’instagrameuses prennent des photos. Il commençait à faire nuit, mes photos ne font pas honneur à ce joli décor.

Grâce à un automne doux, nous avons pu flâner tranquillement dans les rues de Paris, une ville qui me met toujours d’humeur romantique.

La rue Crémieux

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Le site officiel du marathon de Paris : Schneider Electric Marathon de Paris

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